Lis-moi quand tu te l;ves,
Contemple-moi dans tes r;ves.
Dans une for;t ;paisse
On parle de la princesse
Qui dort plus de vingt ans
Dans son ch;teau charmant.
Les uns craignent les sorciers,
M;diums, cartemanciers,
Qui y font leur sabbat
D;s que le jour est bas.
Les autres ont tr;s peur
De l\’ogre, beau parleur,
Qui aime vous pr;sager
Avant de vous manger.
Mais toi, tu ne crains rien,
Tu sais qu\’tu fais le Bien
Pour triompher du Mal,
Tu montes ; ton cheval.
Tu vas dans la for;t,
Fais c\’ que personne n\’a fait,
O; b;te ni homme ne passe,
Ton coeur est ton mot d\’ passe.
Les arbres entrelac;s
S\’;cartent, te laissent passer,
Et tu arrives, vaillant,
Vers le ch;teau charmant.
Tu vois des corps partout.
Des gens morts? Pas du tout
Ils ne sont qu\’endormis,
Debout ou bien assis.
En traversant les chambres
Tu entres dans celle d\’ambre.
Tu vois une femme dormante
Cette belle est attirante.
A peine de l\’embrasser
Tu t\’ l;ves de ton pass;,
Tu voles avec cette belle…
…Mais une voix t\’interpelle…
Retourne-toi, homme brave!
Oublie-moi, c\’ est pas grave.